François Régis BOURNERIE

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Il naît à la Foresterie le mardi 3 novembre 1891 à 9 heures du matin. Ses deux parents sont eux-mêmes originaires d’Echandelys. Son père, François, voit le jour au moulin de Géry le 6 avril 1854, et sa mère, Anna Antoinette BOMPEIX ou BOMPAY, le 14 juillet 1857 à la Foresterie. Tous deux se marient le 29 septembre 1885. Ils sont cultivateurs. Un fille a précédé Régis le 1er août 1886. Elle est malheureusement née sans vie, ce qui fait du petit garçon l’aîné de la fratrie. Quelques années plus tard, Marie Henriette arrive dans la famille le 2 août 1893. Mariée à Echandelys le 9 novembre 1920, elle y décédera le 10 janvier 1988. C’est la seule sœur vivante connue de Régis. Leurs parents mourront tous deux à la Foresterie, le 21 octobre 1925 pour leur père et le 21 mars 1934 pour leur mère.
Mesurant 1 m 62, ses cheveux sont châtains et ses yeux marron foncé. En dehors d’un menton fuyant et de taches de rousseur, il ne comporte pas de signe distinctif. Il est comme ses parents cultivateur à la Foresterie.
Il effectue son service militaire au 139e RI d’Aurillac à partir du 9 octobre 1912. La guerre survient alors qu’il n’a pas fini son service militaire, celui durant 3 ans à cette époque. Cela lui vaut certainement de partir immédiatement avec son régiment le 7 août en train pour débarquer le 9 près d’Epinal. Après trois jours de marche sous une chaleur accablante, le régiment talonne les Allemands à Sainte-Pole, Saint-Maurice et Badonvillers. Le premier engagement sérieux se produit sur la rive droite de la Vezouse, à l’est de Cirey, par un combat à l’arme blanche. Les Allemands reculant, l’avancée amène Régis, après avoir franchi la frontière le 17 août dans la région de Sarrebourg. L’arrivée de renforts ennemis et en particulier de canons, la menace d’enveloppement nécessite le repli. Du 25 août au 8 septembre, les combats font rage en la Meurthe et Rambervillers. Régis trouve alors la mort à la Grande-Coinche, à proximité de Roville-aux-Chênes le 27 août 1914 à l’âge de 23 ans. Son régiment y est stationné afin de parer une attaque allemande sur Roville qui ne se fera pas.

CarteRoville

Roville

Tombe de soldat français à Roville.

Il y est certainement inhumé provisoirement puisque le 15 novembre 1914, il est inhumé à Doncières.

Doncieres

Il ne trouvera le repos définitif qu’à la nécropole nationale de Menil-sur-Belvitte, quelques km plus à l’est, où il repose tombe 302.

MenilsurBelvitte

Il laisse sa famille dans le besoin comme l’atteste la demande d’aide à la municipalité :

BOURNERIE F R Delib1915 01

Il faut noter une coïncidence troublante. Le destin de Régis est presque absolument identique à celui d’un autre combattant d’Echandelys, François CHAPAT, de Lospeux, plus âgé de 5 ans que Régis. Tous deux font partie du même régiment, le 139e RI d’Aurillac, y sont incorporés à la même date, le 9 octobre 1912, meurent à 2 jours d’intervalle, François CHAPAT LE 25 août 1914 et François Régis BOURNERIE le 27 août 1914 et reposent dans une Nécropole nationale.

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